vendredi 21 septembre 2012

Aragon, c'est le meilleur !!

J'arrive où je suis étranger


Rien n’est précaire comme vivre
Rien comme être n’est passager
C’est un peu fondre comme le givre
Et pour le vent être léger
J’arrive où je suis étranger

Un jour tu passes la frontière
D’où viens-tu mais où vas-tu donc
Demain qu’importe et qu’importe hier
Le coeur change avec le chardon
Tout est sans rime ni pardon

Passe ton doigt là sur ta tempe
Touche l’enfance de tes yeux
Mieux vaut laisser basses les lampes
La nuit plus longtemps nous va mieux
C’est le grand jour qui se fait vieux

Les arbres sont beaux en automne
Mais l’enfant qu’est-il devenu
Je me regarde et je m’étonne
De ce voyageur inconnu
De son visage et ses pieds nus

Peu a peu tu te fais silence
Mais pas assez vite pourtant
Pour ne sentir ta dissemblance
Et sur le toi-même d’antan
Tomber la poussière du temps

C’est long vieillir au bout du compte
Le sable en fuit entre nos doigts
C’est comme une eau froide qui monte
C’est comme une honte qui croît
Un cuir à crier qu’on corroie

C’est long d’être un homme une chose
C’est long de renoncer à tout
Et sens-tu les métamorphoses
Qui se font au-dedans de nous
Lentement plier nos genoux

O mer amère ô mer profonde
Quelle est l’heure de tes marées
Combien faut-il d’années-secondes
A l’homme pour l’homme abjurer
Pourquoi pourquoi ces simagrées

Rien n’est précaire comme vivre
Rien comme être n’est passager
C’est un peu fondre comme le givre
Et pour le vent être léger
J’arrive où je suis étranger

Louis Aragon

mardi 28 août 2012

Pomme (suite et fin) (avec Marianne Bretey)




Ils décidèrent finalement de parcourir le monde. Ils voyagèrent, voyagèrent, voyagèrent, rencontrèrent moult personnes, gentilles ou méchantes, drôles ou ennuyeuse comme un jour de pluie, découvrirent des paysages de conte de fées et des villes sur-polluées, affrontèrent les roues cassées et les dragons avec la même persévérance, mais jamais ne rencontrèrent  d’autre personne verte. Pomme se fit à sa différence en découvrant celle des autres. Il y avait des gens  écumes, des gens nuits, des gens chocolats, des gens cappuccinos, et mêmes des bicolores! Elle se mit à peindre pour montrer tout cela aux habitants de son royaume, et le cocher, lui, se fit poète pour le leur raconter.

Sur le chemin du retour, alors qu’ils n’étaient plus qu’à quelques lieues du château, la princesse se tourna vers le cocher (elle avait pris l’habitude de s’asseoir à côté de lui devant le carrosse) et s’écria soudain : «  Cocher, fais demi-tour! Nous avons oublié quelque chose! » Le cocher tira brusquement sur les rênes et le carrosse s’arrêta dans un crissement de graviers.
« Qu’avons-nous donc oublié chère princesse? Nous avons du café, des épices, du sirop d’Erable, des tissus de toutes les couleurs, des souvenir et des cadeaux du monde entier, et tout notre travail! Non…, ajouta t’il pensivement, je ne vois vraiment pas…
-Mais enfin! S’écria Pomme au comble de l’agitation, voilà plus d’un an que nous sommes partis, et nous avons complètement oublié de me chercher un gentil mari! »
Elle s’attendait à ce que le cocher se frappe le front en poussant une exclamation, pourtant, il n’en fut rien. Il se contenta de la regarder longuement avant de lui demander :
« Princesse Pomme, ne sais tu pas malgré tout ce que nous avons appris au cours de ce voyage, qu’il est préférable de tomber amoureux avant de se marier? » La princesse devint vert-sapin de confusion et répondit en bredouillant (elle n’aimait pas être prise en défaut) : « Euh…oui…c’est peut-être mieux. Mais je n’ai même pas cherché!
-On ne cherche pas l’amour, on le trouve. » Déclara le cocher.
-Ah…bon. » Et la princesse se perdit dans ses pensées durant un long moment. Pendant ce temps, le cocher qui sentait son cœur faire de grands bonds dans sa poitrine, regardait anxieusement si cela pouvait se voir de l’extérieur, et lui jetait des petits coups d’œil pour voir si elle l’avait remarqué. Mais la princesse était trop absorbée par sa réflexion pour voir quoi que ce soit. Alors qu’il tentait fébrilement de composer un petit quatrain pour penser à autre chose qu’à ses soubresauts cardiaques, elle se tourna vers lui brusquement et dit  en verdissant : « Cocher, je suis bien en peine de savoir ce qu’est l’amour… » Ses yeux se remplirent de larmes tandis qu’elle ajoutait «  Je ne trouverai jamais de mari si je ne sais pas ce qu’est l’amour! »
Le cocher fut fort ému de sa candeur. Son cœur se mit à faire à faire le super-huit. C’est donc d’une voix tremblante qu’il répondit : « Jolie princesse, l’amour n’est pas une chose compliquée. Tu sauras que tu es amoureuse d’un prince lorsque tu seras heureuse auprès de lui et malheureuse au loin, lorsque tu auras envie de le rendre heureux plus que tout, mais surtout lorsque tu auras des sensations bizarres auprès de lui. 
-Ah…quel genre de sensations ? S’enquit-elle avec curiosité.
-Et bien, ton cœur battra plus vite quand il te touchera par inadvertance, ou bien tu verdira sans raison en discutant avec lui, tu frissonneras ou tu auras des bouffées de chaleur lorsqu’il te fera des compliments…
-Je connais ces sensations! S’écria soudainement la princesse. Le cocher sentit son cœur s’émietter de tristesse. Il demanda d’une voix tremblante : «  Ou est donc ce prince, que nous retournions le chercher? » Il s’apprêtait à manœuvrer le carrosse pour faire demi-tour lorsque Pomme ajouta : « …mais…ce n’est pas un prince. » Le cocher interrompit sa manœuvre et lui demanda vivement : «  Mais qui-est-ce donc?
-C’est toi cocher ! » Et la princesse devint aussi sombre qu’une forêt dans la nuit.
Le cocher fut abasourdi. Bien sûr, il était amoureux de la princesse depuis le premier jour, et même avant, mais il pensait que c’était le lot des cochers d’être amoureux de princesses sans espoir de retour. Jamais il n’aurait imaginé qu’elle puisse l’aimer aussi. De joie il bondit du carrosse et se mit à danser autour du carrosse en chantant :

« Pomme m’aime, Pomme m’aime, Pomme m’aime, je suis le plus heureux des hommes ! » 

Puis il retourna auprès de la princesse, s’agenouilla à ses pieds et lui demanda d’on ton solennel : « Puisque moi aussi je t’aime belle Pomme, veux-tu que je sois ton gentil mari ? » Pomme répondit : « Oui, bien sûr ! Puis elle ajouta : Si tu m’écris de plus beaux poèmes que « Pomme m’aime, Pomme m’aime, Pomme m’aime, je suis le plus heureux des hommes ! »

Ils retournèrent au château, côte à  côte à l’avant du carrosse, tout heureux, le cœur léger, les yeux brillants, l’air un peu idiot, à vrai dire. A leur arrivée au château, le roi accueillit sa fille à bras ouverts. Il y eut une grande fête, réunissant toute la cour. Pomme y raconta leur voyage dans le monde et montra les produits ramenés des différents pays. Mais elle s’abstint de parler des princes et de leurs moqueries, pour ne pas inquiéter son père. Une lueur chaleureuse et fière brillait dans les yeux de ce dernier alors qu’elle racontait son histoire, et il ne cessait de répéter fièrement :
« C’est ma fille! C’est ma fille! »

Donc, tout allait bien. Jusqu’au moment où le roi demanda à sa fille :
« Et ce futur gentil mari, qui est-il? »
Pomme lança, toute joyeuse :
« C’est le cocher, père! »
Aussitôt, le brouhaha cessa. Toute la cour fixait la jeune princesse bouche bée, et la lueur qui brillait dans les yeux de son père fit place à la stupéfaction. Le silence se prolongea, rendant la jeune fille de plus en plus mal à l’aise, inquiète et verdissante. Le roi, premier à avoir repris ses esprits, demanda :
« C’est une blague, c’est ça? Sacrée Pomme, ce voyage ne t’a pas fait perdre ton humour! »
Mais on voyait bien qu’il essayait de s’en convaincre lui-même.

« Non père! S’exclama la princesse. Ce n’est pas une blague! Je l’aime! En quoi est-ce mal?
- Mais enfin… c’est un COCHER, ma Pommette! Tu es une princesse. Donc tu te marieras avec un prince, comme la loi l’exige. Je n’y suis pour rien, c’est comme ça. 
-Mais c’est toi qui fais la loi! Tu peux la changer! Ce cocher est gentil, serviable et attentionné ! Il n’est pas prince mais il le mériterait! Répliqua Pomme, en colère. 
-ÇA SUFFIT, POMME! » Cria le roi. Il était en train de virer au rouge et de gonfler comme une grenouille (rouge). « TU ME METS A BOUT DE PATIENCE! TU TE MARIERAS AVEC UN PRINCE, ET NON AVEC UN VULGAIRE COCHER!!! MAINTENANT, FILE DANS TA CHAMBRE!! ET NE PROTESTE PAS!!!
-Je te déteste, père! Tu voulais que je ramène un gentil mari, et c’est ce que j’ai fait, et j’ai fait le tour du monde pour découvrir l’amour, et toi, au lieu d’être heureux pour moi, tu me punis ! A croire que tu n’as aucun sentiment! » S’écria Pomme.
Et elle courut dans sa chambre, en pleurs.

Le cocher la rejoignit en douce pour la consoler. Ce dernier trouvait Pomme courageuse pour sa franchise, et lui-même haïssait cette loi. Mais lui n’aurait pas osé protester contre le roi, même si c’était son père, surtout en le voyant dans une telle colère. (certes, il était gentil, mais pas très courageux …)

Pendant que le cocher rejoignait Pomme, le peuple, qui n’avait pas perdu une miette de la scène, se mit à chuchoter sur ce qui venait de se produire :
« Le roi à raison. La princesse Pomme se doit d’épouser un prince, même si elle en aime un autre… Disaient quelque uns.
-Oui, mais si elle aime vraiment ce cocher, elle devrait pouvoir l’épouser ! L’amour est plus fort que tout !» Disaient d’autres.
-En plus, il est vraiment beau ce cocher…soupiraient quelques demoiselles.

Le roi se rendait bien compte que tout le monde jasait à qui mieux mieux sur la scène qui venait d’avoir lieu. Ce qui acheva de l’énerver.
« La fête est finie. Que tout le monde rentre chez soi! Cette histoire ne vous regarde pas! Alors, vos commentaires qui ne serviront à rien, faites-les dehors! Ouste ! » Ordonna-t-il sur un ton autoritaire, en gesticulant dans tous les sens.

Puis, quand le monde fut parti, il réfléchit : il ne voulait pas blesser sa fille, mais ce mariage  ne devait pas avoir lieu. Il soupirait, accablé :
« Ah, si ma femme était là ! Elle saurait quoi faire. Seulement, il a fallu qu’elle choisisse ce moment pour aller rendre visite à son abominable cousin Tartempion! »
Soudain, il eut une idée : il allait renvoyer le cocher. Des lors, sa fille ne le verrait plus et finirait par abandonner son idée farfelue de mariage.

Il allait monter dans la chambre de Pomme pour annoncer au cocher sa décision, devinant, en ne le voyant pas, qu’il était parti la rejoindre, quand il entendit la porte du palais s’ouvrir, et vit entrer la reine, son amour à lui.

« Marie-Rose! S’écria-t-il. Vous êtes revenue! » (Dans son émotion il avait oublié de la nommer « Reine ma femme » comme à son habitude, ce qui inquiéta fort la reine)
Puis il courut la rejoindre, manquant de trébucher sur sa belle cape dorée. Puis, après les embrassades, la reine demanda :
« Que se passe-t-il Sire mon époux ? Pourquoi êtes vous aussi rouge que votre pourpoint et aussi malhabile qu’un nourrisson ? Est-ce qu’un malheur est arrivé ?
-Pomme est rentrée ! »
La reine poussa un soupir de soulagement. « Ah, mais c’est une bonne nouvelle !! Mais, fit-elle en regardant autour d’elle, pourquoi n’est-elle pas venue m’embrasser? Où est-t-elle ?
Son mari répondit :
-Dans sa chambre. Elle est punie. »
-Punie ! A vingt ans ! Cela doit être fort grave ! s’exclama la reine. Qu’a-t-elle
donc fait ? »
-Et bien, aveclecochertourdumondeetprincecharmantpasdepeintrepoète et-je-suis-PAS-CONTENT !! s’écria le roi en se regonflant tel un ballon d’hélium. »
Son épouse le regarda ébahie et lui répondit :
-Calmez-vous Louis-Bertrand ! Je ne comprends rien à ce que vous dites !!

Alors il raconta plus clairement ce qu’il s’était passé :
« …Un cocher, vous imaginez? Quelle idée absurde! Et pourquoi pas un âne, tant qu’on y est ? Termina-t-il.
-Enfin Louis-Louis! Qu’est-ce que vous êtes snob! Moi, je trouve que c’est une excellente idée! C’est un homme bien. En plus, nous savons qu’il est digne de confiance. Il ferait un très bon mari pour notre fille et un bon futur roi. Tu as eu tort de la punir et de ne pas accepter.
-Ah bon? » fit le roi, estomaqué par la réaction de sa femme. Puis il réfléchit à ce que venait de dire cette dernière, se dit qu’en général (non toujours) elle avait raison, et finit par être emballé par son idée :
« Oui! Tu as raison. C’est un homme bien. J’approuve ce mariage! Déclara-t-il en se frottant les mains.
-Parfait! » dit la reine, avec un petit sourire. « Allons la prévenir! ».

Quand Pomme fut mise au courant, elle sauta de joie, et se jeta au cou de ses parents. Tant pis pour la dignité! Lorsque la jeune fille lâcha ses parents, elle fit un fougueux baiser sur les lèvres de son amoureux .

Ensuite, le roi s’empara du mégaphone et s’adressa au peuple du balcon du palais :
« OYEZ OYEZ BONNES GENS! Ma fille s’est enfin trouvé un époux! Le mariage aura lieu au château. C’est le cocher qui est l’heureux élu! Ne me demandez pas pourquoi, s’il vous plaît! »
Des « hourras » retentirent.
La fête fut magnifique. Pomme s’était trouvé un gentil mari, le cocher fut le plus heureux des hommes, de la fierté et de l’attendrissement brillaient dans les yeux des parents de la mariée, et le peuple était ému et s’amusait. Et neuf mois plus tard, Pomme mit au monde un beau bébé….violet !

                                              FIN

Auteurs : Chloé Dumesnil et
               Marianne Bretey 

samedi 23 juin 2012

lundi 9 mai 2011

Ay Caramba, Pepito c'est pas (que) du gâteau !


Pepito, ce n'est pas que ce petit garçon pseudo-mexicain qui vend des gâteaux, pas-du-tout-mexicain eux...

C'est aussi une chanson comment dire.....qui a sa place sur le site "bide et musique" ce qui veut tout dire, mais aussi sur Youtube (ce qui, en revanche, ne veut rien dire). Allez voir ce clip des Los machucambos, qui vaut son pesant de cacahouètes...

Mais, ça ne s'arrête pas là... plus limite que "pepito-pepiti"c'était difficile : Patrick Sébastien l'a fait... Whaouh ! J'en suis comme deux ronds de flan !

Et le net-plus-ultra, c'est la version de Bourvil "Pepito est malheureux" interprété par les québecois Les pistolets roses. Moins craignos mais des francophones déguisés en mexicains, qui chantent avec l'accent québecois c'est savoureux...

Pépito, en somme, c'est l'incarnation du cliché...

...et aussi une grenouille qui pète tellement qu'elle s'envole...un livre pour les enfants dont l'atout absolu est de posséder un "bouton péteur" , ce qui devrait en réjouir plus d'un (et pas seulement entre 0 et 3 ans à mon avis...). En tout cas j'aime bien l'illustration de ce livre, qu'on peut admirer dans un article sur les livres qui parlent de pipi-caca. D'ailleurs quand on y pense péter pour voler c'est vraiment cool. Le bon gros géant faisait ça aussi dans ma tendre enfance...()

Oui, oui, on commence en parlant de "gâteaux" et on termine sur "caca-prout", c'est borderline, je vous l'accorde, mais ça va dans le sens de la nature...vive les écolos !

vendredi 29 avril 2011

connologie


Entre ne pas être écolo et être crétin il y a un pas (ou pas, selon les opinions)...que certains n'hésitent pas à franchir allègrement !

Heureusement, le trio Ewen Delahaye Favennec a la solution pour sauver la planète !

jeudi 31 mars 2011

La question intelligente du jour


Pourquoi un bateau-mouche s'appelle un bateau-mouche ? (tiens, oui, pourquoi ?)
Avant tout, et afin d'éviter toute confusion, je tiens à préciser que cette magnifique photo ci-dessus, ne représente pas un bateau mais bien une péniche.
Dans l'hypothèse (peu probable) que certains irréductibles allergiques à Paris pourraient ne pas savoir encore à quoi peut bien ressembler un bateau-mouche, en voici un superbe spécimen accompagné de jolies photos de Paris et de conseils touristiques avisés.

Revenons à nos moutons : et bien j'ai le regret (ou le plaisir) de vous dire que la question de la provenance du nom a déjà été élucidée par Louis et Claire qui nous offrent en sus, d'autres photos de ces bateaux si particuliers. Et ce n'est pas tout ! Le Bloc-Note aussi s'est penché sur cette épineuse question !

On nous dit que le nom vient de Lyon, et moi je dis que Toulouse n'est pas en reste ainsi que le montre cette affiche publicitaire de 1907.

Et pour finir en musique, voici Le Bateau Mouche chanté par Gigliola Cinquetti.
(pour ceux qui préfèrent les jeux vidéos à la chanson francaise, voici une compensation.)

Je ne résiste pas à l'envie de vous en montrer les paroles ;0)

Parole de chanson Le bateau-mouche

On s'est connus en bateau-mouche
Au large du quai de la Cité
J'étais touriste tu étais mousse
Vive les voyages organisés
Nous prenions des photos splendides
De Notre-Dame pour nos amis
Le guide a dit : Suivez le guide
Je t'ai suivi !

Refrain:

Paris en large en long
Sur les toits sous les ponts
Je n'ai vu de tout ça
Que des cartes postales
Oui mais dans tes yeux
J'ai trouvé plus de bleu
Qu'au ciel de Rome à la belle saison
Si un jour tu viens chez nous
Tu ne verras l'Italie
Pas plus que je n'ai vu Paris

On a quitté ton beau navire
Pour un p'tit bal le long des quais
Tu t'es servi pour me séduire
Du peu d'latin que tu savais
Et cependant aux Invalides
A mes amis qui s'ennuyaient
Le guide disait : Qui m'aime me suive
Nous on s'aimait !

Refrain

Paris en large en long
Sur les toits sous les ponts
Je n'ai vu de tout ça
Que des cartes postales
Mais à la Gare de Lyon
Lorsque les trains s'en vont
Il faut laisser là-bas
Ces amours d'une escale
la la la ......








lundi 21 mars 2011

Sur la plage de Calais




















Ephemeral art
on Calais's beach